Ce partenariat est interdisciplinaire, historique et comparatif et inclut 10 partenaires institutionnels et 20 participant-e-s de dix pays. L’équipe comprend des universitaires, des organisations de la société civile, deux boursier-ères postdoctoraux et six étudiant-es avancé-es.
Ce partenariat représente une démarche unique de documentation de la violence dans les situations de conflit pour différentes raisons. Premièrement, l’équipe elle-même est originale du fait que des historien-ne-s de l’esclavage y collaborent avec des prestataires de services de première ligne et des organisations non gouvernementales s’intéressant aux enlèvements et à l’esclavage en temps de guerre. Le partenariat réunit également des chercheur-e-s de différents pays et régions d’Afrique, ce qui permet un important échange d’informations et de compétences. Deuxièmement, la collaboration proposée entre des universités et des partenaires d’Ouganda, d’Afrique du Sud, de Sierra Leone, du Rwanda et du Canada, qui favorisera les échanges et la coproduction de connaissances entre étudiant-e-s de cycle supérieur, est malheureusement encore trop rare. Notre recherche participative prend au sérieux le défi de coproduire des connaissances entre l’hémisphère Sud et l’hémisphère Nord, plutôt que de reproduire des inégalités dans l’économie du savoir.
