Collaborateurs-trices

Albertine Zawadi Mambo

Juriste de formation, Mme Mambo est passionnée par la promotion et la défense des droits de femmes et des enfants, l’une des missions de la Solidarité féminine pour la paix et le développement Intégral (SOFEPADI) en République démocratique du Congo. En tant que coordinatrice, elle coordonne toutes les activités au sein de la SOFEPADI afin de matérialiser la noble vision de vivre dans une RDC où les femmes et les filles auront un accès égal aux droits au même titre que les hommes. Pour y arriver, SOFEPADI s’investit dans la lutte contre l’impunité des violences faites aux femmes par l’accompagnement direct des survivantes et le plaidoyer pour la réparation. En plus des actions de mobilisation communautaire et de sensibilisation contre les violences faites aux femmes, SOFEPADI travaille avec les leaders communautaires, les chefs coutumiers, et les jeunes pour leur implication effective dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Pour les femmes et les jeunes qui brisent le silence, SOFEPADI offre un service d’accompagnement en justice à travers les cliniques juridiques disponibles à Beni, Bunia, Oicha et Mahagi. Grâce au groupe de travail sur la lutte contre l’impunité mené par SOFEPADI à Beni, l’appui à la tenue des audiences foraines facilitent l’accès à la justice aux victimes et redore l’image de la justice au sein de la communauté.

Amelia Morwah Cooper

Mme Cooper est la directrice exécutive de l’Association des femmes et des filles victimes de violence (ADWANGA). Amelia détient un baccalauréat en gestion de l’Université du Liberia et un diplôme en counseling et en travail social du CESP (Community Empowerment and Sustainable Program). Elle a travaillé pour plusieurs entités en tant que Secrétaire Exécutive et Administratrice ce qui la poussée à joindre à un groupe de femmes pour fonder ADWANGA.

Anna Agathangelou

Anna M. Agathangelou est professeure agrégée en sciences politiques et s’intéresse particulièrement à la théorie postcoloniale, à l’économie politique internationale, aux féminismes transnationaux et à la racialisation et les corps dans la politique mondiale. Ses travaux de recherche actuels portent sur la corporalité et l’utilisation des sciences, des technologies et des connaissances juridiques dans les changements de pouvoir et l’ordre social dans le monde. Elle est aussi en train de mener une étude sur les dimensions mondiales et politiques de l’identification par ADN des personnes disparues à la suite d’un conflit dans différents contextes.

Annie Bunting

Prof Annie BuntingAnnie Bunting est chercheure principale du projet « Esclavage conjugal en temps de guerre » (2015-2020), financé par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH).   Elle est professeure agrégée au programme Droit et société de l’Université York, où elle donne des cours dans les domaines de la justice sociale et des droits humains. Ses centres d’intérêt sont les droits humains internationaux, la culture et l’anthropologie juridique, l’esclavage contemporain critique et le mariage précoce, forcé et infantile, particulièrement en Afrique occidentale. Un ouvrage collectif sous le titre Marriage by Force? Contestations over Coercion and Consent in Africa (Ohio Univ. Press, 2016) et un autre, intitulé Contemporary Slavery: Popular Rhetoric and Political Practice (Univ. of British Columbia Press, 2017) ont été publiés sous sa direction.

Benedetta Rossi

Benedetta Rossi est chargée de cours en histoire et en anthropologie africaines à la Faculté d’histoire et des cultures de l’Université de Birmingham. Elle est l’auteur de « From Slavery to Aid: Politics, Labour and Ecology in the Nigerien Sahel, 1800-2000 » (Cambridge University Press, 2015) et rédactrice de « Reconfiguring Slavery: West African Trajectories » (Liverpool University Press, 2009). Elle travaille actuellement à la rédaction d’un livre sur l’histoire de l’émancipation dans l’Afrique du vingtième siècle dont la publication a été confiée à la Cambridge University Press (Série New Approaches to African History).

Bruno Véras

Bruno Véras est doctorant en Histoire et travaille sur l’histoire de l’esclavage au Brésil sous la direction du Professeur Paul Lovejoy. Cinéaste et enseignant, Bruno communique l’histoire de l’esclavage à un public élargi. Il est le principal créateur du site Web Baquaqua dont le contenu comprend du matériel destiné aux enfants d’âge scolaire. Bruno compile présentement un catalogue des documents primaires et secondaires du professeur Paul Lovejoy sur le concubinage et le mariage dans le nord du Nigeria. Il met également à jour la bibliographie de la littérature historique sur le mariage et l’esclavage dans le cadre de l’un des quatre thèmes principaux du projet portant sur les histoires de normes de genre et le mariage forcé au Nigeria. Bruno fait partie d’une équipe de trois étudiants diplômés et d’une boursière postdoctorale à l’Université York qui appuie le travail du Partenariat. Son projet de doctorat est intitulé «Enslaved Muslims in the Nineteenth Century Trans-Atlantic Slave Trade».

Christopher Gerald Dolan

Christopher Dolan est directeur du Refugee Law Project (RLP). Fort d’une expérience des questions de migration forcée et de conflit, il a maintenant la tâche ambitieuse de transformer le projet RLP en institut à part entière et chef de file dans le domaine de la justice et des migrations forcées en Afrique de l’Est et ailleurs.

Erin Baines

Erin Baines est professeure agrégée au Liu Institute for Global Issues de l’Université de Colombie-Britannique. Parmi ses centres d’intérêt de recherche se trouvent la justice transitionnelle, la politique de l’humanitarisme et le déplacement forcé et l’étude du genre et des conflits armés, en particulier dans le Nord de l’Ouganda. Elle a publié des articles sur le genre, la responsabilité et la justice transitionnelle, le DDR, la réparation sociale, la violence symbolique et le mariage forcé. En 2015, elle a édité le mémoire d’Evelyn Amony, une militante des droits de la personne pour les femmes contraintes au mariage dans l’Armée de résistance du Seigneur, intitulé I am Evelyn Amony: Reclaiming my life from the LRA (Wisconsin Press). Erin est l’auteur d’un ouvrage intitulé Vulnerable Bodies: Gender, the UN and the Global Refugee Crisis (Ashgate, 2014).

Gaëlle Breton-LeGoff

Mme Breton-LeGoff est chargée de cours à l’Université du Québec à Montréal, où elle enseigne le droit international relatif aux droits humains et le droit international public. Elle étudie le rôle des ONG dans l’élaboration de normes internationales et leur contribution à la justice internationale et a écrit de nombreux articles et livres sur le sujet.  Elle a été membre de la Coalition pour les droits des femmes en situation de conflit pendant plusieurs années et a travaillé pour le Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies et pour le ministère des Affaires étrangères et Commerce international Canada. Elle a aussi publié plusieurs articles et présenté plusieurs conférences sur le viol et la violence de genre en RDC.

Gertrude Mianda Mutonkoley

Gertrude Mianda est professeure agrégée au programme des études des femmes et de genre au campus de Glendon de l’Université York. Elle est ancienne directrice de l’école des études des femmes, de genre et de la sexualité de l’Université York. Ses intérêts de recherche incluent: genre et développement et mondialisation, mettant l’accent sur les femmes congolaises; genre et post-colonialisme, avec une  concentration sur les congolaises; La mondialisation et l’Immigration, axée principalement sur les femmes africaines francophones dans la communauté francophone minoritaire au Canada. Actuellement, elle travaille sur le secteur informel et les femmes à Kinshasa; les enfants nés de la guerre en RDC ainsi que le viol des filles et des femmes à Kinshasa. En plus de Femmes africaines et pouvoir : Les maraichères de Kinshasa (1996), professeure Mianda a publié un certain nombre de chapitres de livres et d’articles dans les revues et collections éditées.

Gisèle Eva Côté

Gisèle Eva Côté apporte plus de 25 ans d’expérience internationale à Partenariat Afrique Canada (PAC), notamment dans la conception et la gestion de projets portant sur les droits humains, les droits des femmes, les droits autochtones, ainsi que sur la terre et les ressources naturelles. Elle possède une vaste expérience de terrain en matière de soutien aux organisations de base et sans but lucratif en Amérique latine et Afrique, plus particulièrement en République démocratique du Congo. Ses travaux de recherche ont porté sur les crimes de violence sexuelle dans les contextes de conflit et d’après-conflit et sur l’analyse des questions minières dans une optique de genre.

Godeliève Mukasarasi

Godeliève Mukasarasi est fondatrice de Solidarité pour l’épanouissement des veuves et des orphelins visant le travail et l’autopromotion (SEVOTA), une organisation qui fait valoir les droits socio-économiques au Rwanda. Tout de suite après le génocide, Godelieve a mis à profit sa formation de travailleur social pour mettre en place une organisation SEVOTA qui réponde aux besoins des femmes et des enfants qui se sont retrouvés en situation précaire à la suite du génocide, notamment les veuves et orphelins. De concert avec une équipe dévouée, Godelieve met en œuvre des programmes en faveur de la paix et de la réconciliation visant à mobiliser les veuves et les orphelins pour une culture de paix et de non violence.   SEVOTA réunit 80 associations regroupant plus de 2000 membres pour appuyer les survivant-e-s du génocide, avec d’autres femmes et filles vulnérables. Godeliève veille aussi, dans le cadre de SEVOTA, à ce que les survivantes de la violence sexuelle aient accès aux soins psycho-sanitaires dont elles ont besoin, mais aussi plaide pour la prise en charge des enfants issus de viol et des mariages conditionnés.

Grace Ogwal Acan

Mme Grace Ogwal Acan travaille pour le projet Justice et réconciliation avec Mme Erin Baines du Liu Institute à Gulu en Ouganda. Elle fait actuellement sa licence à l’Université de Gulu dans le Nord de l’Ouganda et collabore bénévolement avec Ododo War, un projet mené dans le cadre du projet Justice et réconciliation qui intervient auprès des femmes qui avaient été enlevées par l’Armée de résistance du Seigneur dans le Nord de l’Ouganda.

Heather Tasker

Heather est doctorante en études socio-juridiques à l’Université York et assistante de recherche du projet « Esclavage conjugal en temps de guerre ». Ses intérêts de recherche portent sur l’impact vécu des mécanismes de traçabilité régissant le commerce des ‘minéraux de conflit’ entre l’Afrique centrale et les pays du nord, ainsi que sur les approches critiques des droits humains et les expériences sexospécifiques du droit international. Elle est boursière 2016/2017 au Centre Nathanson sur les droits humains transnationaux, la criminalité et la sécurité.

Izevbuwa Kehinde Ikhimiukor

Izevbuwa Kehinde Ikhimiukor est actuellement boursière postdoctorale à l’Institut Tubman de l’Université York. Elle est titulaire d’un LL.M de l’Université de Sheffield et d’un doctorat en droit pénal international de l’Université de Middlesex. Elle s’intéresse notamment au droit international, au droit pénal international, aux droits humains internationaux et au droit international humanitaire. Elle a été chercheure à l’École d’études orientales et africaines (SOAS) de l’Université de Londres. Elle a également participé à la 44e session du Séminaire sur le droit international à l’Office des Nations Unies à Genève.

Jen Katshunga

Jen a obtenu son baccalauréat en histoire et en études contemporaines à l’Université Wilfrid Laurier et a obtenu un certificat d’études supérieures du Collège Humber en gestion des affaires mondiales. Elle est candidate à la maîtrise dans le programme d’études de développement à l’Université York. Ses intérêts de recherche portent sur le mariage des enfants en Afrique francophone, et elle est très intéressée par les conversations entre culture, religion, genre et droit. Également, elle travaille comme assistante de recherche dans le groupe thématique, Enfants nés de la guerre. Jen estime que le travail réalisé sur le projet CSiW sera important pour de nombreuses communautés et pour le domaine de la recherche. En fin de compte, elle a l’intention de terminer son doctorat ou de travailler comme avocat d’intérêt public et est certaine que les compétences et les connaissances acquises sur ce projet seront utiles à ses futures entreprises.

Joel Quirk

Joel Quirk est professeur agrégé et directeur du Département d’études politiques, Université du Witwatersrand, Johannesburg. Ses recherches portent sur l’esclavage et l’abolition, la mobilité humaine et les droits de l’homme, les mouvements sociaux et les arguments politiques, la gouvernance mondiale et la politique des grands nombres, ainsi que l’histoire et la politique de l’Afrique subsaharienne. Joel est l’auteur ou le rédacteur en chef de sept livres, dont le Anti-Slavery Project (2011), Mobility Makes States (2015), et Contemporary Slavery: Popular Rhetoric and Political Practice. Il est membre du Comité Scientifique International du Projet de l’UNESCO sur la Route de l’Esclave, où il est rapporteur et est rédacteur de ‘Beyond Trafficking and Slavery’ à open Democracy.

Joshua Walker

Joshua Walker a obtenu son doctorat en anthropologie socioculturelle de l’Université de Chicago en 2014. Il est boursier postdoctoral à l’Université du Witwatersrand depuis juin 2014 où il a d’abord travaillé en tant que chercheur au Wits Institute for Social and Economic Research (WiSER) et puis, à partir de juin 2016, au Département d’études politiques. Sa thèse doctorale, qu’il est en train de transformer en ouvrage, traite des effets sociaux du déclin économique à Mbujimayi, capitale diamantifère congolaise. Il a récemment entamé un nouveau projet de recherche intitulé : « ‘Je ne me marierai jamais avec un homme Luba’ : Genre, mariage et ethnicité en République démocratique du Congo (RDC) ». Outre ses propres recherches, Walker est co-auteur de nombreux articles rédigés en collaboration avec les membres du Centre for Sustainability in Mining and Industry (CSMI) à l’Université du Witwatersrand sur les impacts sociaux et environnementaux de la nouvelle législation sud-africaine sur l’exploitation minière, ainsi que de la réforme politique du secteur minier artisanal et à petite échelle en Afrique. Il parle couramment le français et le cilubà, et possède une bonne connaissance du lingala et de l’espagnol.

Judith-Ann Walker

Judith-Ann Walker est agente de développement et compte 23 ans d’expérience dans la conception, la mise en œuvre et l’évaluation d’interventions en développement du secteur social s’adressant aux femmes et aux filles au Nigeria. Elle a été chargée de cours à la Bayero University Kano, où elle a été parmi les premières à obtenir une maîtrise en études du développement. Elle est également membre fondatrice et actuelle coordonnatrice de l’organisation autochtone sans but lucratif development Research and Projects Centre (dRPC), où elle dirige le projet de Partenariat pour le plaidoyer en matière de santé infantile et familiale (PACFaH), financé par la fondation Gates. Judith-Ann détient un doctorat et une maîtrise en études du développement de l’Institut international d’études sociales de l’Université Érasme, Rotterdam, Pays-Bas, avec spécialisation en genre et développement. Elle détient également une licence spécialisée (Honors Degree) en administration publique de l’Université des Indes occidentales, St. Augustine, Trinité-et-Tobago. De plus, elle détient aussi un diplôme de troisième cycle en décentralisation, aménagement rural et administration, 1988, du DSE, département de la Coopération au développement, ministère allemand des Affaires étrangères, Berlin. Judith-Ann est née à Trinité-et-Tobago, où elle a été chargée de cours à l’Université des Indes occidentales et agente de recherche principale au Parlement, Gouvernement de Trinité-et-Tobago. Elle est Ashoka fellow, Echidna Global Scholar et agrégée de recherche supérieure non résidente, Brookings Institution. Elle a à son actif plusieurs publications révisées par des pairs sur le genre et le développement. Elle est mariée et mère de 4 filles.

Julienne Maliyabwana Lusenge

Originaire de l’Est du Congo, Madame Julienne Lusenge est une militante convaincue de la justice, de la paix et des droits humains, en particulier des droits des femmes. Elle est actuellement présidente du Conseil d’Administration de SOFEPADI, une ONG créée en 2000 qui œuvre à la promotion des droits des femmes et des filles à Beni (dans la province de Nord-Kivu) et Ituri (dans la province Orientale). La SOFEPADI est membre de la Coalition congolaise pour la justice transitionnelle (CCJT). La SOFEPADI est également le point focal en RDC de la Coalition pour les droits des femmes en situation de conflit. Depuis 2003, la SOFEPADI s’attaque prioritairement aux violations des droits des femmes, plus spécifiquement aux crimes de violence sexuelle et violence socio-culturelle. Dans le cadre de son programme de lutte contre l’impunité des agresseurs sexuels à Beni, Bunia et dans tout l’est du Congo, la SOFEPADI s’engage à apporter une aide judiciaire aux femmes victimes de violence sexuelle. Militante engagée, elle coordonne la campagne nationale des femmes congolaises contre les violences sexuelles lancée en novembre 2007 à Montréal, cette campagne a été à l’origine de la mise sur pied d’un fonds pour les femmes congolaises qui est opérationnel depuis juillet 2010.

Ketty Anyeko

Je poursuis actuellement un programme de doctorat en études interdisciplinaires et je travaille comme chercheure à l’Institut Liu de l’Université de la Colombie-Britannique. Je suis titulaire d’une maîtrise en international peace studies de l’Université de Notre Dame (États-Unis) et d’un B.A. en community psychology de l’Université Makerere (Ouganda). En tant qu’experte en genre et justice transitionnelle avec le Fonds ougandais, j’ai coordonné et appuyé 12 organisations à but non lucratif dans la mise en œuvre de projets liés au rétablissement et à la réinsertion post-conflit en Ouganda. Je possède 12 ans d’expérience dans la planification et la mise en œuvre de programmes de consolidation de la paix, de justice transitionnelle, de genre, de secours et de développement au niveau local, national et international, notamment en Ouganda, en Colombie, aux Philippines, aux États-Unis et au Cambodge. J’ai par ailleurs initié et coordonné le programme de justice de genre au Justice and Reconciliation Project et été l’une des fondatrices du Réseau de défense des droits des femmes (WAN) en Ouganda. J’ai dirigé plusieurs initiatives de paix en Ouganda et collaboré avec le Centre international pour la justice transitionnelle en Afrique du Sud. Ma thèse de doctorat porte sur la violence sexuelle, la réparation sociale et la justice transitionnelle.

Nidhi Bansal

Nidhi Bansal est actuellement directrice de l’égalité des sexes et de la protection de l’enfance auprès de Plan International Canada. Dans ses fonctions actuelles, elle a pour principale responsabilité de renforcer et de soutenir la capacité et l’expertise de Plan International Canada dans les domaines thématiques de l’égalité des sexes et de la protection de l’enfance. Entre autres, elle est appelée à fournir des conseils, de l’expertise technique et du leadership afin d’assurer la conception de programmes et la mise en œuvre de projets dans le domaine de la transformation des sexospécificités, ainsi que du soutien développement des politiques et de la recherche dans le secteur. Mme Bansal a plus de 19 ans d’expérience en développement international, ayant occupé des postes de conseillère et de gestionnaire dans plusieurs projets outre-mer en Afrique et en Asie. Agissant à titre de conseillère, elle a apporté un soutien technique à l’intégration de la dimension du genre dans différents programmes sectoriels consacrés aux moyens de subsistance durables, à l’éducation, à la gouvernance et à l’intervention humanitaire.

Sa vaste expérience professionnelle et son expertise technique reposent sur la conception et la gestion de projets sur les droits des femmes et des filles, sur la violence sexiste, l’autonomisation économique des femmes et la participation politique des femmes. Grâce à ses années d’engagement étroit avec les projets et les communautés, Mme Bansal a acquis une compréhension approfondie des questions d’égalité entre les sexes dans divers contextes socioéconomiques ainsi que des compétences pour identifier et mettre en œuvre des stratégies réussies pour relever ces défis.

Paul E. Lovejoy

Paul E. Lovejoy est professeur de recherche distingué au Département d’histoire de l’Université York, et membre de la Société royale du Canada. Ses publications incluent un ouvrage collectif intitulé The Transatlantic Slave Trade and Slavery: New Directions in Teaching and Learning (2013), et Jihad in West Africa during the Age of Revolutions (2016). Directeur fondateur de l’Institut Harriet Tubman de recherche sur les migrations mondiales des peuples africains, et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’Histoire de la Diaspora Africaine (2000-15), M. Lovejoy est récipiendaire d’un Diplôme Honoraire de l’Université de Stirling (2007), du Distinguished Africanist Award de l’Université du Texas, Austin (2010), du Life Time Achievement Award de l’Association canadienne des études africaines (2011) et du Prix d’enseignement en études supérieures de l’Université York (2011). Il est rédacteur en chef de la série Harriet Tubman sur la Diaspora africaine, Africa World Press.

Rahina Zarma

Rahina Zarma est candidate au doctorat (toutes unités validées sauf la thèse) à Osgoode Hall Law School, York University. Elle est titulaire d’un L.L.M. de l’Université de Saskatchewan et est licenciée en pratique du droit au Nigéria. Ses recherches portent sur l’accès à la justice, les droits humains, les mouvements sociaux, le genre, et le droit international. Elle a été consultante pour la Banque Mondiale sur des questions relatives à l’inclusion sociale, a servi comme agente de détermination du statut de réfugié (DSR) à la Commission des réfugiés du Nigéria, et comme avocate plaidante pour des cas constitutionnels et de droits humains au Nigéria. Elle travaille comme assistante de recherche thématique sur le projet ECtG depuis mai 2019, se centrant sur l’efficacité des systèmes de justice pour les victimes de violence basée sur le genre en situation de conflit en Afrique.

Rosaline Mcarthy

Mme Mcarthy est chercheure principale pour le Women’s Forum (Sierra Leone) et collaboratrice depuis plusieurs années au projet du CRSH. Elle a participé au projet depuis sa création en tant que présidente du Women’s Forum et continue de jouer un rôle clé dans la mise en œuvre du projet en tant que membre de l’exécutif. Elle apporte une expérience et connaissance inestimable sur les conflits en Sierra Leone (1991-2002), la Commission Vérité et Réconciliation (CVR), la Cour Spéciale de Sierra Leone (CSSL), les réparations et autres processus post-conflit. Elle a accumulé des années d’expérience dans la recherche, la formation et la facilitation sur l’égalité des sexes, le développement et les droits de la personne, notamment en ce qui concerne les femmes, la paix et la sécurité, la violence sexuelle et sexiste. Elle a participé à de nombreuses réunions et conférences en Sierra Leone et à l’étranger. Elle a également collaboré avec la Coalition des Doirts des Femmes en Situation de Conflit à Droits et Démocratie (Montréal, Canada), la Commission des droits de la personne de Sierra Leone (HRCSL), le le Réseau mondial des femmes pour la paix (GNWP), UN Femmes, le Reparations Directorate in Sierra Leone, et le Mano River Women Peace Network (MARWOPNET) et plusieurs autres organisations.

Sarah Delius

Sarah Delius a obtenu son diplôme de premier cycle et de spécialisation en histoire de l’Université du Witwatersrand. Elle a par la suite fait une maîtrise de 2011 à 2012 à la School of Oriental and African Studies, où elle s’est spécialisée en histoire militaire africaine, s’intéressant particulièrement aux modes de guerre au Mozambique.   Après deux ans à travailler comme chercheure indépendante, elle a récemment commencé son doctorat en études politiques à l’Université de Witwatersrand. Sa thèse de doctorat porte sur le mariage forcé en Sierra Leone, sa principale piste de recherche étant les tendances historiques associées aux intersections entre le genre et la guerre.

Teddy Atim

Teddy Atim travaille dans le nord de l’Ouganda depuis 2001. Son travail se concentre sur l’impact des crimes graves résultant du conflit entre le gouvernement ougandais et les rebelles de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA). Elle est actuellement chercheure au Centre international Feinstein de l’Université Tufts où elle dirige des travaux de recherche sur le rétablissement, la justice transitionnelle et les réparations dans le nord de l’Ouganda. Elle a par le passé travaillé auprès de diverses organisations nationales et internationales en Ouganda, incluant Concerned Parents Association, Save the Children, CARE International, American Jewish World Service, et Democratic Governance Facility. À travers ces organisations, elle a appuyé la réadaptation, la réinsertion et le rétablissement des personnes touchées par les conflits dans le nord de l’Ouganda en mettant l’accent sur le genre, la jeunesse et les enfants. Teddy détient un baccalauréat en sciences sociales de l’Université Makerere à Kampala, en Ouganda. Elle a obtenu une maîtrise en aide humanitaire de la Fletcher School of Law and Diplomacy et de la Friedman School of Nutrition Science and Policy à l’Université Tufts où elle était boursière de la Fondation Ford. Elle est actuellement en dernière année de doctorat à l’Université de Wageningen, aux Pays-Bas.

Toni Smith

Toni Smith est étudiante au doctorat à l’Université de Birmingham et travaille sur un projet portant sur les masculinités en rapport avec la violence sexuelle et fondée sur le sexe en République démocratique du Congo. Elle vient de terminer une maîtrise en études africaines.

Véronique Bourget

Véronique Bourget est coordonnatrice du projet « Esclavage conjugal en temps de guerre ».