6 au 12 décembre 2019 : Kampala, Kitgum, Gulu et Aboke
Par : Annie Bunting, Directrice du projet ECtG, avec Véronique Bourget et Isabelle Masson
Après un lancement réussi de « Ododo Wa » au Musée canadien pour les droits de la personne (MCDP) à Winnipeg en Octobre, l’exposition itinérante a été lancée en Ouganda au début décembre 2019. La coordonnatrice du projet Esclavage conjugal en temps de guerre (ECtG), Véronique Bourget, la conservatrice du MCDP, Isabelle Masson, et moi-même nous sommes rendues en Ouganda pour coordonner les événements avec le Refugee Law Projet (RLP), Grace Acan et Evelyn Amony. En une semaine, nous avons tenu quatre dialogues communautaires : au Musée national de l’Ouganda, au Centre national de documentation sur la mémoire et la paix, au TAKs Art Centre à Gulu et au St. Mary’s College à Aboke.
Il a été frappant de constater pendant le lancement africain de « Ododo Wa » en Ouganda que l’exposition s’est ancrée dans chaque endroit où elle a été présentée. Chaque communauté qui a accueilli Grace Acan et Evelyn Amony, leurs témoignages et l’équipe les entourant semblait s’identifier à l’exposition. À Kampala, nous avons eu un lancement percurtant avec les familles et les ami-e-s de Grace et Evelyn et notre partenaire ougandais, Refugee Law Project (RLP). À Kitgum, s’est tenu un véritable dialogue communautaire avec des représentantes et représentants des communautés touchées, des familles, du gouvernement du district et des chefs traditionnels. À Gulu, des femmes du Women’s Advocacy Network (WAN) sont venues raconter comment leurs témoignages, leurs dessins et leur processus de guérison se reflètent dans l’exposition. Les médias étaient présents à ces trois événements. Et finalement, à Aboke – au St. Mary’s College – nous avons vu comment le récit de Grace a encouragé des jeunes à partager aussi leurs expériences à des fins de soutien, de guérison et de plaidoyer. Ils ont été touchés par sa générosité d’esprit et ses témoignages. [Lire l’article au complet]