La bourse DARE a été mis en place par l’Université York afin de permettre aux étudiant.es de premier cycle d’acquérir de l’expérience et d’approfondir leurs connaissances en participant à des projets de recherche dirigés par des membres du corps professoral de York. À l’Institut Harriet Tubman, deux étudiants, Ian Hood et Aibakyt Baekova, ont reçu des prix dans le cadre du programme DARE pour soutenir les projets de partenariat de recherche portant sur les conséquences sociales de la violence dans les contextes africains historique et contemporain, soit les projets Boko Haram, Protestation islamique et Sécurité nationale et Esclavage Conjugal en temps de Guerre (ECtG).
Aibakyt est une étudiante de premier cycle au programme d’études politiques mondiales qui possède de l’expérience de travail en Afrique de l’Est. Ses intérêts portent notamment sur les droits humains, l’environnement et les relations internationales. Le projet ECtG constitue pour elle une excellente occasion de remettre en question la compréhension traditionnelle de la masculinité et de la violence sexuelle en temps de conflits et d’examiner l’efficacité des mécanismes de justice actuels. Aibakyt contribuera au projet à travers de la recherche documentaire secondaire, la gestion des archives et de la base de données Mendeley ainsi que la transcription des témoignages d’hommes enlevés par l’Armée de Résistance du Seigneur dans le nord de l’Ouganda. Les efforts d’Aiba aideront à combler le manque de connaissances sur les expériences des hommes en temps de guerre.
« Plusieurs choses me plaisent dans mon travail d’assistante de recherche. D’une part, le fait que mon projet DARE examine les conflits dans le contexte africain, notamment ceux dans le nord de l’Ouganda, au Soudan du Sud et en République démocratique du Congo. D’autre part, le fait que ce projet me donne accès à de précieuses recherches de première main, ce qui m’a permis de voir la guerre en tant qu’initié et de vraiment remettre en question ma compréhension de ce conflit. J’ai aussi beaucoup profité des interactions avec ma superviseure, les étudiant.es au doctorat et les chercheur.es postdoctoraux. »